Réflexions et bananes flambées

De l’art d’assumer ses erreurs…

août 24th, 2008 Posted in Tranche de vie

J’ai fait une bêtise, j’ai été idiot. Mais c’est lui (ou elle, ou peut-être bien eux ou elles, je n’en sais rien) qui a commencé, et s’il n’en avait pas fait je n’aurais pas eu l’occasion de faire la mienne. Je ne parlerai pas de rupture, d’amour déçu ou non, de religion ou de philosophie dans ce billet, juste des relations qu’on peut avoir avec un prestataire, commercial ou non.

Le tout part d’une anecdote que, je crois, tout le monde a déjà vécu (si ça ne vous est pas arrivé, faites attention, ça vous pend au nez !) : vous recevez un jour une lettre de relance pour un impayé que, en réalité, vous ne devez pas. La raison est variable, soit il s’agit d’une erreur d’adressage, ou alors d’une déduction oubliée, d’un remboursement qui n’a pas été fait, etc. Le prestataire vous l’envoie quand même, parce-que ses fichiers ne sont pas à jour. Et vous, vous avez plein d’autres choses à faire que vous occuper de gérer l’incompétence des autres. À commencer par gérer la vôtre, ce qui n’est pas forcément une mince affaire – sans vouloir porter de jugement de valeur sur vous, je suis sûr que vous avez plein d’autres qualités ! Ou alors gérer un recrutement, un déménagement, une séparation, un achat de voiture, une crise d’hémorroïdes, que sais-je, un de ces nombreuses petites merdouilles que la vie met sur votre chemin quand il semble un peu trop droit et trop simple. Bref, vous avez autre chose à foutre, donc vous oubliez l’incompétent.

Malheureux !!! Qu’avez-vous fait là ? N’oubliez jamais une chose : un incompétent qui croit que vous lui devez des sous ne vous oubliera pas, lui. Et même si votre prétendue dette à son égard s’élève à 5€ (cinq euros) il vous enverra une lettre en recommandé avec accusé de réception avec menace de saisie sur salaire par huissier et frais de gestion du litige qui s’élèvent à 18€ (dix-huit euros), frais de port compris ! Le prestataire, il est comme un percepteur d’impôts ou, pire, comme un agent immobilier ou une lettre de pub de la Redoute : il saura toujours vous retrouver, il n’y a nulle part où aller, vous ne pouvez pas vous cacher. Quelle solution vous reste-t-il, ô pauvre mortel dont le seul tort est d’avoir oublié de prévenir un incapable que non, en fait, vous ne lui devez pas d’argent mais qu’au contraire c’est lui qui lui vous en doit, pour échapper à l’étreinte glacée de la horde d’huissiers qu’il va lâcher à vos trousses ? Il ne vous reste rien d’autre que le fugitif espoir qu’un coup de fil malheureusement tardif pourra éclaircir la situation… et si non ? Alors, il sera trop tard…

Note pour plus tard : surtout, quand une lettre de relance d’impayés injustifiée arrive chez vous, n’oubliez jamais oublier de téléphoner à l’expéditeur dès que possible, dans l’idéal la veille de la réception de cette lettre. Souvent, il n’est pas de mauvaise foi, il a juste oublié une chose, c’est à vous de lui rappeler. Si vous laissez traîner, les choses deviendront beaucoup, beaucoup plus compliquées !

P.S. : toute ressemblance avec des situations réelles et / ou vécues serait tout à fait et absolument volontaire. Dans la mesure où je ne cite ni mon Centre des Impôts (à qui j’ai toujours téléphoné dans les délais, pas con !), ni les agences immobilières avec qui je traite actuellement (à qui j’ai oublié de téléphoner dans lesdits délais), je considère que l’anonymat est préservé. Quant au titre, je lui ferai peut-être une suite, là je me rends compte qu’il est super bien mais qu’il ne colle pas avec le sujet.

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