Réflexions et bananes flambées

Rue de Renne

octobre 27th, 2008 Posted in Shopping

Samedi après midi, je suis allé rue de Renne avec la ferme intention de visiter, et de faire quelques courses. Mes chaussures commencent à avoir pas mal de kilomètres au compteur, je prévoyais de leur trouver des remplaçantes pour aller travailler, par exemple, et pouvoir les garder juste pour faire un peu de sport. Plein de bonne volonté, j’ai donc atteint cette rue, faisant fi d’un échec récent où je m’étais arrêté dans une salle de cinéma avant même d’y mettre les pieds.

Las, j’ai bien parcouru cette rue dans un sens, puis dans l’autre, le magasin où je suis finalement rentré ne vendait pas de chaussures. Par contre, j’en suis sorti avec plein de culture, c’est déjà ça. Notamment quelques petites galettes de plastique dont je voulais parler ici.

Il y a tout d’abord deux albums, deux nouveaux à défaut d’être les derniers. Ça commence avec Black Ice, le dernier album d’un groupe de papys du « hard blues ». J’ai appris après ça que le précédent avait 8 ans, j’ai donc les deux derniers albums d’AC/DC. La première écoute ne m’a pas vraiment permis d’accrocher, mais je reste serein : c’était pareil pour Ballbreakers, je ne l’avais pas trouvé transcendant. Depuis j’ai découvert le jazz, le blues… et maintenant, je le trouve excellent. Même destin pour « Black Ice » ?

Deuxième nouveau, « Death Magnetic », le dernier Metallica. Là, si vous avez aimé Justice ou le black album, vous êtes pile dedans. Celui-ci, j’ai eu envie de le repasser après la première écoute, un nouveau Metallica, certe, mais à l’ancienne, avec plein de vieilles recettes dedans. Un peu comme une vieille casserole, en fait. Un peu lourd, mais sympa.

Après, un plus ancien : le CD était à elle, c’est donc elle qui l’a repris, il m’a fallu l’acheter pour l’avoir à la maison : le Concerto pour piano de Tchaïkovsky. « ploum ploum ploum ploum… ploum », ça rend pas bien par écrit mais en audio, c’est très très bon, ou plutôt, j’adore !

Enfin, comment se fait-il qu’un amateur de jazz amoureux de saxophone n’ait chez lui qu’un seul disque de Stan Getz ? J’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, de me bouger un peu et d’investir dans un autre grand maître du genre : John Coltrane. Le disque « parle » d’un train bleu, il est publié par un obscur label dont le nom fait référence à une couleur, et… imaginez un film américain. L’homme rentre chez lui le soir, dans son grand appartement en haut d’une tour. Il pose son manteau sur un fauteuil, va vers le bar, se sert un whisky, trouve une télécommande, appuie sur un bouton et se dirige vers la fenêtre. À ses pieds, la ville, son verre à la main et, en fond sonore, « blue train » de Coltrane. Là, vous y êtes. Là, c’est le bonheur. En ce qui me concerne j’ai oublié le whisky, et en plus je suis au premier étage d’un appartement parisien, ça rend pas pareil. Mais c’est sympa quand même !

Enfin, dans un style complètement différent, pas encore acheté mais ça viendra peut-être :


Découvrez Grand Corps Malade!

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