BlogAnagrys

En dérangement…

Je suis désolé, pendant quelques jour, je vais pas être très disponible. Enfin, encore moins que d’habitude, je veux dire. Ou peut-être pas, qui sait…? Si ça se trouve j’aurai plein d’idées. En fait, même si cette entrée en matière ne le laisse pas deviner, c’est très simple (si, si) : je viens de commencer un livre de mon romancier favori, si, si, j’en ai un et je n’ai pas peur de le dire. Qu’est-ce que j’aime chez lui ? Peut-être sa musique.C’est marrant, je trouve qu’on peut vraiment appeler “musique” ce qu’il écrit, ça se lit comme on écouterait un bon disque de jazz. Un vinyle, un vieux des années 50 ou 60, qui craque, qui a un son moelleux dans lequel on se plonge avec délice. Il y a un thème principal, une grille parfois simple, parfois plus complexe. Et il y a les variations, les improvisations, les notes inattendues, la surprise vers laquelle le lecteur est emmené sans vraiment s’en rendre compte. Le glissement du banal au rêve. Et puis les filles, toujours un peu paumées, avec toujours quelque chose de fatal. Ses personnages, rarement définis et pourtant si proches, un peu perdus aussi.  Le whisky. La ville, qui est aussi un personnage, qui vit aussi, comme les autres. Les bars glauques. Les hôtels improbables. Les villes lointaines, ou proches.

Le français n’est pas sa langue, ses romans sont traduits, mais le style avec les différents traducteurs reste cohérent, il vient donc de l’original. Un jour, je pourrai le lire dans sa langue d’origine… dans quelques années. En attendant, je vous laisse, j’ai un livre à dévorer !